Nos instruments

Le clairon

Le Clairon est un instrument de musique à vent de la famille des cuivres. C'est un des cuivres les plus simples puisqu'il ne possède ni piston ni coulisse et fait donc partie des instruments à son naturel. La tonalité en si bémol, le tube conique et le son doux du clairon le distinguent de la trompette de cavalerie au son plus éclatant avec laquelle il est souvent confondu.

Attention : Le terme anglais pour clairon est " bugle ". Il ne faut pas le confondre avec l'instrument appelé bugle en français et qui se dit " flügelhorn " en anglais.

Le clairon est originellement un instrument d'ordonnance, et à ce titre est un instrument traditionnel de la musique militaire française.

Le clairon traditionnel français en si a été inventé en 1822 par le fabriquant Antoine Courtois. D'abord instrument d'ordonnance de l'infanterie, il fut adopté en 1831 par les musiques militaires.

Le clairon ne possédant aucun mécanisme (clef, piston ou coulisse) pour modifier sa tonalité de base, le joueur de clairon est limité aux harmoniques naturelles de l'instrument. La note fondamental est le si bémol (si (1)) , qui pour l'instrumentiste correspond au Do pédale (du fait de sa tonalité en Si) donne d'ailleurs assez inaccessible.

La gamme commence donc sur la deuxième harmonique ; en réalité la majorité des pièces jouées au clairon n'utilisent que les 4 notes Fa(3), Si(3), Ré(4) et Fa(4) (notes données en Ut). Le changement de note est obtenu en faisant varier la pression et la fréquence de vibration de l'air dans l'instrument en serrant plus ou moins les lèvres.

Le clairon traditionnel en si s'écrit sur clef de sol transposé au ton supérieur (le son si s'écrira comme un do).

Le clairon est avec la trompette de cavalerie et le cor de chasse un élement constituant des orchestres de batterie-fanfare. C'est dans ces ensembles que l'instrument est utilisé au mieux de ces capacités dans un répertoire qui s'étend des traditionnelles marches de défilé au jazz (avec notamment les compositions du tubiste Marc Steckar), en passant par la variété. Les pièces sont généralement écrite pour deux ou trois voix de clairon, et quelques pièces lui offrent une partie solo. On trouve également dans l'orchestre de batterie-fanfare le clairon basse, un clairon de longueur double du clairon traditionnel, et qui sonne donc une octave plus bas.
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La grosse caisse

La grosse caisse, comme la caisse-claire est un des éléments principaux de la batterie. Elle est également utilisée indépendamment dans les fanfares.

Elle est composée d'un fût cylindrique, de deux peaux (de frappe et de résonance) et de son acastillage.

Le diamètre du fût peut varier entre 18 pouces et 26 pouces pour une grosse caisse de batterie et entre 26 et 40 pour les grosses caisses d'harmonie. La grosse caisse se joue à la main (avec une mailloche appelée cigogne) et au pied, avec une pédale, depuis 1882, grâce à Roger Ludwig. Dans certains styles de musique, on peut utiliser une double pédale de grosse caisse, qui s'actionne avec les 2 pieds, ce qui permet de frapper deux fois plus vite. Un autre style de pedale permet de frapper deux fois plus vite avec un seul pied.

La grosse caisse possède la fréquence sonore la plus basse de la batterie. Elle sert principalement à donner une dynamique en marquant les temps forts (rock) ou comme accompagnement rythmique de la basse et de la mélodie (jazz). Certaines batterie ont deux grosses caisses.
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Les cymbales

La cymbale est un instrument de musique de la famille des percussions idiophones, consistant en un disque de métal. Il est confectionné selon différents procédés. Sa forme générale est précisée par un tournage en machine. Cela lui donne une forme circulaire quasi parfaite. Sur certains modèles, une finition à la main est exécutée au marteau, en donnant des petits coups sur la face supérieure de la cymbale. Ces coups donnent un autre son à l'instrument, et confèrent un caractère propre à chaque cymbale. Pour produir le son, on tape deux cymbales l'une sur l'autre, ce qui à pour effet de faire vibrer le disque et de produire un son. Les cymbales sont souvent utilisées dans les batteries, pour rythmer la musique. Les cymbales utilisées de nos jours dans la musique occidentale sont issues de la tradition dite turque, par opposition à la tradition chinoise.
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La flûte traversière

La flûte traversière est un instrument à vent de la famille des bois. La flûte traversière partage avec les instruments de la famille des flûtes la méthode de production du son : l'air soufflé est mis en vibration par un biseau disposé à l'embouchure.

Contrairement à la flûte de pan, la flûte traversière ne comprend qu'un seul tuyau. Le terme de traversière est lié à la position de jeu de l'instrument (par opposition à de nombreuses autres flûtes, la flûte à bec en particulier) : l'instrument est joué de manière latérale à l'axe du flûtiste.

La flûte traversière serait apparue en Chine, puis en Occident au Moyen Âge (XIIe siècle). Les premières descriptions de l'instrument ne datent cependant que du XVIe siècle, période à laquelle on l'appelait « flûte d'allemand ». Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, Lully introduit la flûte traversière dans l'orchestre d'opéra et à partir du XVIIIe siècle, l'instrument se voit assigner une fonction importante de soliste, en raison de sa sonorité diaphane et de son agilité.

La flûte traversière doit son nom à la façon dont on la tient : sur le côté, horizontalement.

Les modèles d'études sont généralement en maillechort argenté (alliage de cuivre, de nickel, et de zinc), et comportent trois parties séparables : une tête (sur laquelle il y a l'embouchure dans laquelle on souffle et une vis d'accord à l'intérieur du tuyau), un corps (qui contient des clefs sur lesquelles on appuie avec les doigts pour boucher des trous afin de produire les différentes notes) et une patte qui prolonge le « corps » principal. La patte porte également plusieurs clefs, et peut être en ut (ut étant l'ancien terme pour do, la patte peut aussi être en do), ou en si (une clef supplémentaire). Elle se fait également appeler « patte d'ut » ("patte de do") ou « patte de si ».

Plus tard, lorsque les élèves acquièrent un meilleur niveau, il devient nécessaire d'avoir une flûte avec un plus beau son, c'est pourquoi les flûtes traversières professionnelles sont en alliage d'argent, ou d'or. Très exceptionnellement, certaines flûtes sont construites dans d'autres matériaux précieux : platine, cristal... La théorie nous explique que le métal dans lequel est fait la flûte a une influence directe sur le son. Plus le métal est dense, plus le son est riche en harmoniques. Ce qui explique l'utilisation de l'argent et de l'or, métaux précieux certes mais surtout très denses, faciles à travailler et pour l'or, non-altérables. À l'origine, les flûtes étaient en bois, mais ce procédé fut progressivement abandonné à cause de l'instabilité de ce matériau par rapport aux métaux. Aujourd'hui, la découverte de bois "travaillant" moins et moins sensible aux variations de température et d'humidité permet leur réutilisation, notamment pour le répertoire baroque (sons plus doux, plus ronds qu'avec une flûte en métal). Le défaut du bois est aussi sa structure beaucoup moins régulière, ce qui nuit à la propagation des ondes sonores en conséquence de quoi les flûtes en bois ont en général un volume sonore moindre, plus étouffé (et aussi des attaques plus floues) ce qui a joué en leur défaveur pour la musique d'orchestre moderne pour laquelle il fallait plus de puissance.

Les flûtes professionnelles diffèrent également par des détails de construction et de fabrication améliorant les performances de leur mécanisme (réduction des frictions et des jeux, aménagements pour augmenter la rigidité du mécanisme, cheminées soudées, tampons plus fins et plus fermes, ressorts à haute élasticité, etc. Les finitions sont aussi très poussées, réalisées manuellement.

Le corps de la flûte traversière est bouché à son extrémité supérieure par du bois ou du liège. L'embouchure comprend une plaque, où se trouve un trou ovale central : cette ouverture latérale pratiquée sur le tuyau sert à produire le son.

L'instrumentiste émet un filet d'air, de forme proportionnée au pincement plus ou moins énergique de ses lèvres, qui peut être dirigé sous des angles d'attaque différents sur l'arête de l'embouchure (biseau de la flûte). Le son produit à ce niveau met en vibration la colonne d'air du tuyau de la flûte. La fréquence de ces vibrations dépend de la longueur acoustique du tuyau. Cette longueur peut être modifiée par la disposition, la taille et la forme des trous, ainsi que par leur ouverture et fermeture.

Ainsi, lorsque l'on bouche ou débouche les différents trous à l'aide des clés, on modifie la longueur de la colonne d'air en vibration, et donc la hauteur de la note émise.

La pression et la rapidité du souffle influent sur la hauteur du son et sur le timbre. C'est sur une utilisation habile de ces données que repose la faculté d'octavier, caractéristique de la flûte dans le groupe des bois.

La flûte traversière doit son nom à la façon dont on la tient : sur le côté, horizontalement.

Les modèles d'études sont généralement en maillechort argenté (alliage de cuivre, de nickel, et de zinc), et comportent trois parties séparables : une tête (sur laquelle il y a l'embouchure dans laquelle on souffle et une vis d'accord à l'intérieur du tuyau), un corps (qui contient des clefs sur lesquelles on appuie avec les doigts pour boucher des trous afin de produire les différentes notes) et une patte qui prolonge le « corps » principal. La patte porte également plusieurs clefs, et peut être en ut (ut étant l'ancien terme pour do, la patte peut aussi être en do), ou en si (une clef supplémentaire). Elle se fait également appeler « patte d'ut » ("patte de do") ou « patte de si ».

Plus tard, lorsque les élèves acquièrent un meilleur niveau, il devient nécessaire d'avoir une flûte avec un plus beau son, c'est pourquoi les flûtes traversières professionnelles sont en alliage d'argent, ou d'or. Très exceptionnellement, certaines flûtes sont construites dans d'autres matériaux précieux : platine, cristal... La théorie nous explique que le métal dans lequel est fait la flûte a une influence directe sur le son. Plus le métal est dense, plus le son est riche en harmoniques. Ce qui explique l'utilisation de l'argent et de l'or, métaux précieux certes mais surtout très denses, faciles à travailler et pour l'or, non-altérables. À l'origine, les flûtes étaient en bois, mais ce procédé fut progressivement abandonné à cause de l'instabilité de ce matériau par rapport aux métaux. Aujourd'hui, la découverte de bois "travaillant" moins et moins sensible aux variations de température et d'humidité permet leur réutilisation, notamment pour le répertoire baroque (sons plus doux, plus ronds qu'avec une flûte en métal). Le défaut du bois est aussi sa structure beaucoup moins régulière, ce qui nuit à la propagation des ondes sonores en conséquence de quoi les flûtes en bois ont en général un volume sonore moindre, plus étouffé (et aussi des attaques plus floues) ce qui a joué en leur défaveur pour la musique d'orchestre moderne pour laquelle il fallait plus de puissance.

Les flûtes professionnelles diffèrent également par des détails de construction et de fabrication améliorant les performances de leur mécanisme (réduction des frictions et des jeux, aménagements pour augmenter la rigidité du mécanisme, cheminées soudées, tampons plus fins et plus fermes, ressorts à haute élasticité, etc. Les finitions sont aussi très poussées, réalisées manuellement.

Le corps de la flûte traversière est bouché à son extrémité supérieure par du bois ou du liège. L'embouchure comprend une plaque, où se trouve un trou ovale central : cette ouverture latérale pratiquée sur le tuyau sert à produire le son.

L'instrumentiste émet un filet d'air, de forme proportionnée au pincement plus ou moins énergique de ses lèvres, qui peut être dirigé sous des angles d'attaque différents sur l'arête de l'embouchure (biseau de la flûte). Le son produit à ce niveau met en vibration la colonne d'air du tuyau de la flûte. La fréquence de ces vibrations dépend de la longueur acoustique du tuyau. Cette longueur peut être modifiée par la disposition, la taille et la forme des trous, ainsi que par leur ouverture et fermeture.

Ainsi, lorsque l'on bouche ou débouche les différents trous à l'aide des clés, on modifie la longueur de la colonne d'air en vibration, et donc la hauteur de la note émise.

La pression et la rapidité du souffle influent sur la hauteur du son et sur le timbre. C'est sur une utilisation habile de ces données que repose la faculté d'octavier, caractéristique de la flûte dans le groupe des bois.
La flûte traversière est un instrument de tessiture médiante d'une famille d'instruments plus large, du plus aigu au plus grave :

Le piccolo, en ut.
Aussi appelé « petite flûte », il est le plus petit instrument de la famille des flûtes. Il fait presque le tiers de la taille de la grande flûte et n'est constitué que de deux sections : la tête et le corps. Il peut être réalisé en résine, en bois, en argent et très rarement en or. Le piccolo est le plus aigu des instruments de l'orchestre : il sonne une octave supérieure à celle de la grande flûte. Instrument en ut, il garde la même étendue que cette dernière mais en revanche, il ne peut jouer l'ut et l'ut dièse (absence de patte d'ut). Capable de dominer tout un orchestre, sa sonorité perçante, voire stridente a surtout été utilisée par les symphonistes pour éclaircir les tutti d'orchestre. Ainsi, Beethoven l'utilisera notamment dans ses cinquième et sixième symphonies (l'orage dans la Pastorale). Mais le piccolo a aussi été employé en solo, d'abord par Vivaldi dans ses concerti, ou, bien plus tard, par Ravel dans son concerto en sol pour piano et orchestre. Cependant, c'est dans la musique contemporaine qu'il est le plus utilisé en solo. Enfin, le piccolo tient une place importante dans les orchestres et petites formations militaires, comme dans les harmonies, où sa virtuosité (roulades) et sa sonorité remplacent un instrument traditionnel de la musique populaire et militaire : le fifre.

La flûte traversière, ou grande flûte, en ut.
Elle est constituée de 3 sections : la tête, le corps et la patte. Elle mesure environ 67 centimètres, cela dépend si la flûte comprend ou non une patte de si (pour jouer le si grave). Elle a une étendue d'environ 3 octaves, à partir du do grave (ou du si). Son son peut être diaphane, pénétrant, large, pétillant, piquant, chaud, froid, joyeux ou triste... La flûte est souvent utilisée comme instrument solo dans les orchestres, orchestres à vents ou ensembles de flûtes.

La flûte alto, en sol.
Elle ressemble beaucoup à la flûte traversière, mais elle est plus longue et sonne une quarte en dessous.

La flûte basse, en ut.
Elle est également similaire à la flûte de concert, mais elle est encore plus longue et son embouchure est donc recourbée, afin que le flûtiste puisse atteindre les clefs. Elle sonne une octave en dessous de la flûte traversière.

La flûte octobasse, en ut.
Cette flûte est bien plus grosse que la flûte basse. Elle possède un très long tube recourbé. cette flûte est née en 1986. On en compte une vingtaine en Europe.
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La clarinette

La clarinette est un instrument de musique de la famille des bois à anche simple. Elle a été créée vers 1700 par Johann Christophe Denner (1655-1707) à Nuremberg sur la base d'un instrument à anche simple plus ancien : le « chalumeau ». La clarinette en Sib (bémol) en est le modèle le plus commun.

La clarinette est à perce cylindrique, ce qui la distingue du hautbois et du saxophone, tous deux à perce conique. Son timbre chaud dans le registre grave, peut s'avérer extrêmement brillant voire agressif dans l'aigu.

De tous les instruments à vent, elle est celui qui possède la plus grande étendue (ou tessiture) avec 3 octaves plus une sixte mineure soit 45 notes en tout. Elle se décline en une famille d'instruments presque tous transpositeurs, depuis la clarinette basse, jusqu'à la clarinette sopranino, couvrant ainsi toute l'étendue d'un orchestre symphonique. À l'exception des percussions, la clarinette est l'instrument qui possède la plus grande famille.

La clarinette en Sib (mais aussi celles en La, en Ut, en Ré et Mib) se présente sous la forme d'un long tuyau droit. La clarinette est généralement réalisée en bois noble tel que l'ébène ou le palissandre (au moins pour le corps). Certains modèles, dits d'études, sont parfois moulés en plastique. Dans les années 1930 le jazz a utilisé des modèles en métal.

Aujourd'hui, des clarinettes en matériau composite ont fait leur apparition. Ces clarinettes allient les avantages du bois et ceux du plastique, sans leurs inconvénients. Ainsi ces clarinettes conservent la sonorité du bois, gagnent en légèreté, et sont moins onéreuses du fait de la disponibilité des matières premières et des coûts de production du plastique.

Les clés sont en maillechort (alliage à base de nickel) nickelé, parfois argenté, ou plus rarement doré.
Pour des raisons pratiques de fabrication et de transport, la clarinette se compose de 6 éléments principaux (de haut en bas) :

1° le bec et sa ligature,
2° l'anche fixée sur la partie inférieure du bec,
3° le barillet,
4° le corps du haut (pour la main gauche),
5° le corps du bas (pour la main droite),
6° le pavillon.

Le bec et sa ligature :

Le bec (ou embouchure) est l'élément par lequel l'instrumentiste insuffle l'air. Autrefois taillé dans le bois ou dans l'ivoire, il est aujourd'hui principalement moulé en ébonite noire ou blanche, en plastique voire en verre (alors appelé « bec cristal »). Dans tous les cas, la table est finie par usinage ou polissage.
L'anche est la partie vibrante de l'instrument. Elle est faite en roseau de canne et est placée sur le bec au moyen d'une ligature en métal, en cuir ou en plastique. Les modèles allemands utilisent une cordelette comme ligature. Lorsque la clarinette est montée, l'anche se trouve sous le bec, contre la lèvre inférieure du musicien.L'anche est à l'origine de la production sonore.

Le barillet :

Le barillet, situé après le bec, est une bague dont le rôle principal est l'accord de l'instrument. La plupart des clarinettistes se munissent de plusieurs barillets de longueur différente afin de pouvoir en changer selon les conditions de jeu (essentiellement les conditions de chaleur et d'humidité) et du diapason retenu par l'orchestre. La longueur de cette pièce et son écartement par rapport au corps de la clarinette influe sur la longueur totale de l'instrument et donc sur l'accord.

Les deux corps:

Les deux corps situés entre le barillet et le pavillon de l'instrument portent les trous, les anneaux et les clés. Les doigts de l'instrumentiste bouchent les différents trous en fonction de la note jouée. Lorsqu'un trou est hors de portée des doigts (car situé en haut, en bas et sur les côtés de l'instrument), l'instrumentiste utilise les clés prévues à cet effet.
Certaines clarinettes (en Ré, en Mib, mais souvent aussi les clarinettes en métal) ont un corps en une seule partie.

Le pavillon :

En prolongeant le chalumeau, le pavillon permet l'émission d'une note plus grave (le Mi) qui par quintoiement, donne le Si (dit bouché). Ainsi la gamme de la clarinette est complète.
Enfin, cette pièce de forme évasée favorise une bonne diffusion du son des notes bouchées : Mi, Fa, Sol, La pour le grave. Elle résout le problème de la justesse relative des notes les plus graves des registres grave et clairon.
La famille de la clarinette :

De nombreux modèles de clarinettes modernes existent. La taille et la tonalité sont les principaux éléments différentiels. Si l'étendue de la tessiture est à peu près constante, les registres de jeu sont différents.
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La trompette

La trompette appartient à la famille des cuivres. Son son provient des vibrations des lèvres du joueur, placées sur une embouchure.
Les premières trompettes ont été inventées dans l'antiquité, elles apparurent en Égypte il y a plus de trois mille ans, d'ailleurs trois trompettes ont été retrouvées dans le tombeau de Toutankamon. En Grèce, la trompette alors appelée Salpinx était considérée comme une discipline olympique. En Australie, il existe une trompette, qui est par ailleurs le seul instrument "soufflé" des aborigènes : le didgeridoo

La Trompette à pistons en si bémol est celle qui est la plus utilisée aujourd'hui dans la plupart des pays. Mais la Trompette à valves rotatives en Si bémol est largement présente en Allemagne et dans les pays de l'Est. La Trompette en Ut est aussi beaucoup utilisée, surtout dans les orchestres et pour certains concerti pour Trompette. Elle existe aussi en version à pistons ou à valves rotatives.

A cause d'une attaque trop aléatoire avec une Trompette normale en si bémol, certains instrumentistes utilisent le Trompette piccolo pour jouer surtout des œuvres baroques dans lesquelles le registre aigu est souvent très utilisé (anciennement appelé clarino). La Trompette piccolo ne monte pas plus haut que la Trompette normale en si bémol mais il est plus facile d'y passer les traits aigus. Elle existe en version à pistons ou à valves rotatives. La plupart du temps, elle est aussi en Sib (qui peut être mise en La avec une coulisse additionnelle).
Il existe aussi la Trompette de poche qui est surtout utilisée par les jeunes trompettistes débutants. Elle est choisie car sa petite taille est adaptée à celle des enfants et son poids est mieux réparti donc elle n'est pas déséquilibrée vers l'avant. Mais certains trompettistes professionnels l'utilisent (ex : Médéric Collignon…). Contrairement aux idées reçues, la Trompette de poche à la même longueur de tube que la Trompette normale en Sib classique.

Il existe d'autre types de Trompettes qui sont dans des accords différent mais qui sont beaucoup moins utilisées que celles citées ci-dessus (Trompette en sol, ré, mib, fa ou Trompette basse)

La trompette naturelle (clairon) est constituée par l'embouchure, le tube (ou perce), le pavillon. Le tube est cylindrique, ce qui lui donne un son brillant, par comparaison au son plus doux de la famille des saxhorns.

Dans la trompette à pistons, un mécanisme est ajouté qui permet d'accroître la longueur du tube, ce qui permet de jouer des notes plus graves et de combler ainsi les notes faisant défaut dans la série harmonique.

Le doigté est celui des instruments à piston.

Le registre courant s'étend sur deux octaves et demie, du Fa# grave au Do au-dessus de la portée (Contre-Ut) (mais en jazz, il n'est pas rare de monter jusqu'au bi-contre-ut voire plus haut). Les trompettes sont en général des instruments transpositeurs, qui jouent des sons réels différents des notes écrites. Ainsi par exemple une trompette en Sib joue un son réel qui est un ton plus bas que la note écrite.
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Le saxophone

Le saxophone est un instrument de musique à vent (ou aérophone) appartenant à la catégorie des bois. Il a été breveté en 1846 par Adolphe Sax, en Belgique.

Le lieu où il fut inventé fut détruit pendant la Première Guerre mondiale : aujourd'hui, un supermarché s'y tient, avec, dans une vitrine, une plaque commémorative...

Il ne doit pas être confondu avec le saxhorn, de la famille des cuivres, mis au point, lui aussi, par Adolphe Sax.

L'instrument est composé de trois parties soudées ou collées réalisées en laiton : le corps conique, la culasse et le pavillon. Les clefs (au nombre de 19 à 22 selon les membres de la famille) commandent l'ouverture et la fermeture des trous latéraux percés sur le corps. L'extrémité haute du corps est prolongée horizontalement par le bocal (démontable) qui porte le bec (en ébonite ou en métal), équipé d'une anche simple attachée avec une ligature.

Le son du saxophone est produit à l'aide d'un bec et d'une anche (en général en roseau, mais aussi de plus en plus souvent en matière synthétique). C'est la vibration de l'anche sur la facette du bec qui permettra l'émission du son par mise en vibration de la colonne d'air contenue dans le corps de l'instrument.


Becs, anches, ligatures, et protège-bec de saxophone ténorBien que métallique, le saxophone appartient donc à la famille des bois même s'il est parfois par abus de langage considéré comme faisant partie de l'ensemble des cuivres (où la vibration est produite par les lèvres dans une embouchure), notamment en jazz.

De plus, comme il tend à se rapprocher de la sonorité des cordes (ceci est stipulé dans le brevet d'invention du saxophone), on peut anecdotiquement en faire un "chaînon manquant" unissant cordes, bois, cuivres et percussions (grâce aux sons slappés).

Le saxophone s'accorde avec les autres instruments en faisant légèrement varier l'enfoncement du bec (modulable grâce au liège entourant l'extrémité du bocal). Il présente parfois des ressemblances avec la clarinette (notamment le soprano), dont il diffère cependant par sa perce conique au lieu d'être cylindrique. C'est d'ailleurs cette dernière particularité qui lui permet d'être un instrument octaviant (alors que la clarinette quintoie) : le but même de Sax lorsqu'il imagina son nouvel instrument.
Le saxophone se compose de cinq parties principales :

• le bec (avec son anche et sa ligature)
• le bocal (démontable sauf sur certains sopranos, les sopraninos n'en ont pas)
• le corps
• la culasse
• le pavillon

Le bec :

Apparus bien avant le saxophone, les becs en ivoire ou en bois sont déjà utilisés au XVIIe siècle sur les clarinettes baroques. La fin du XIXe siècle voit l'évolution se poursuivre : le bec en cristal apparaît, bec joué sur clarinette et saxophone. Un peu plus tard, l'ébonite remplace l'ivoire et le bois. Pouvant être sculpté avec une précision jusque-là inégalée, ce nouveau matériau offre surtout les mêmes possibilités sonores que le bois. Ainsi, la table du bec et son ouverture peuvent être ajustées au centième de millimètre près. Suivant le style de musique pratiqué, et tout particulièrement pour le jazz, il convient alors d'avoir un bec approprié qui se différencie d'un bec classique par son ouverture, sa table et sa chambre.

L'anche :

C'est une languette de roseau qui, mise en vibration par le souffle de l'instrumentiste, se trouve à l'origine du son produit par la colonne d'air. Elle est plus épaisse et solide à l'endroit même de sa fixation au bec par la ligature. La partie qui repose sur la lèvre inférieure est en outre très effilée. Suivant le type de saxophone joué, la taille des anches varie de 5 centimètres de long (saxophone soprano) à 10 centimètres (saxophone basse).

La ligature :

C'est le seul moyen de tenir l'anche sur la table du bec. Il existe plusieurs modèles de ligatures disposant d'un système de serrage différent. Les ligatures sont le plus souvent fabriquées en métal, en cuir ou en plastique.

Le bocal :

Il s'agit du tube conique et incurvé qui relie le bec au corps de l'instrument. À l'exception des saxophones soprano, il est toujours démontable.

Corps, culasse et pavillon:

Le corps de l'instrument est percé de trous de différents diamètres sur toute sa longueur. Ceux-ci sont surmontés de cheminées sur lesquelles reposent les plateaux : ces derniers sont munis de tampons de peau qui viennent fermer ou ouvrir les trous à volonté. Ils sont actionnés soit directement par les doigts de l'instrumentiste, soit indirectement par l'intermédiaire de tiges de transmission. La culasse est la partie inférieure et coudée de l'instrument. Elle n'existe pas sur les saxophones soprano et sopranino qui sont droits. Le pavillon est la partie qui remonte légèrement en s'évasant.
La famille des saxophones conçue par Adolphe Sax comprenait 14 tailles. Seules 7 sont encore utilisées aujourd'hui :

  • le saxophone contrebasse rare, en mi bémol
  • le saxophone basse assez rare, en si bémol
  • le saxophone baryton en mi bémol
  • le saxophone ténor en si bémol
  • le saxophone alto en mi bémol
  • le saxophone soprano en si bémol
  • le saxophone sopranino assez rare, en mi bémol

Instruments

Le trombone

Le trombone est un instrument de musique à vent et à embouchure, de la famille des cuivres. Le terme trombone désigne implicitement le trombone à coulisse caractérisé par l'utilisation d'une coulisse téléscopique, mais il existe également des modèles de trombone à pistons.

Son registre est plus grave que celui d'une trompette, et plus élevé que celui du tuba. Sa forme allongée courbée comme un « S » (qui a justifié l'usage de ce terme en français pour désigner l'ustensile servant à attacher des papiers) mais surtout sa section de tube cylindrique, qui lui donne un son plus brillant, le distinguent des euphoniums ou des saxhorns au registre comparable.

Il est utilisé dans de nombreux genres musicaux, de la musique classique au jazz, en passant par la salsa, le ska, le funk, la musique militaire, les orchestres d'harmonie et fanfares...

Les origines lointaines du trombone se trouvent probablement dans le buccin, sorte de tuba joué par les romains, dont il existait une variante en forme de « S » rappelant celle du trombone actuelle – le terme buccin fut d'ailleurs repris au XIXe siècle pour désigner un trombone d'orchestre militaire dont le pavillon représentait une tête de serpent.

C'est probablement au XIIIe siècle qu'on eut l'idée d'ajouter deux tubes coulissants l'un dans l'autre à une trompette basse, la coulisse était née. On appela l'instrument ainsi créé la sacqueboute. Il ne s'agissait pas d'un instrument radicalement différent du trombone, mais d'une version légèrement plus petite.

Ce n'est qu'à partir du XVIIe siècle, que le nom italien de trombone fut progressivement utilisé pour désigner l'instrument. Le nom vient de tromba, ce qui signifie trompette et de one, un suffixe qui signifie grand. Ainsi, au sens littéral, un trombone est une grande trompette.

Pendant toute son histoire, le trombone, en raison de son principe simple a subi peu de modifications, principalement de taille et de forme. Les plus remarquables sont l'apparition du trombone à piston au début du XIXe siècle dans lequel la coulisse est remplacée par les pistons mis au point en 1814 par Heinrich Stölzel, ou celle du trombone complet par l'ajout du barillet breveté en 1839 par le facteur allemand Christian Friedrich Sattler.

Le trombone est constitué d'un tube cylindrique courbé comme un S allongé . La section suivant l'embouchure s'appelle la coulisse, elle permet au joueur de faire varier la longueur de l'instrument, et ainsi d'obtenir la note désirée. Certains trombones ont des pistons à la place d'une coulisse, et sont appelés trombones à pistons. La partie évasée par laquelle le son est émis se nomme le pavillon.

La coulisse  :
La longueur de l'instrument est modifiée par une coulisse qui peut être allongée ou raccourcie. La coulisse est divisée en plusieurs positions — jusqu'à sept pour le trombone ténor —. Elle est en 1re position quand elle est entièrement rétractée, et en dernière position lorsqu'elle est au maximum de son élongation. Les positions ne sont pas repérées ou marqués mais évaluées par l'instrumentiste. Accroître la longueur de la coulisse d'une position fait baisser la hauteur d'une note d'un demi-ton. Ainsi, on peut baisser la note de base d'au maximum un triton, par exemple sur le ténor pour atteindre le mi en partant du si bémol. Des positions intermédiaires sont également utilisées avec certains harmoniques, ou pour ajuster certaines notes.

Les barillets supplémentaires :
En conjugaison avec la coulisse, les trombones sont souvent équipés avec un dispositif — appelé barillet, clés de pouce, ou noix — permettant au musicien de baisser la note (d'une quarte sur le ténor) en actionnant une clé de pouce. Comme avec un piston, la longueur est alors augmentée en déviant l'air dans un tube supplémentaire. Ce mécanisme permet d'augmenter la vélocité et la tessiture de l'instrument sans en altérer la justesse.

Les pistons (trombone à pistons)  :
Dans le trombone à pistons, la coulisse est remplacé par trois pistons, chacun pouvant dévier la colonne d'air dans un tube de longueur différente. Ces pistons peuvent être actionnés ensemble, offrant sept combinaisons distinctes de longueur supplémentaires équivalent aux sept positions de la coulisse. Ce mécanisme permet une dextérité difficile à obtenir avec une coulisse, mais au détriment de la justesse, les positions intermédiaires n'étant pas réalisables. Le trombone à piston est un instrument transpositeur , comme la trompette, il est souvent pensé et joué en Sib.
Instruments

L'euphonium

Un euphonium est un instrument de musique de la famille des cuivres doux.

Euphonium 4 pistons compensés Cuivre d'origine anglaise dont la forme rappelle le saxhorn (petit tuba) constitué de 3 ou 4 pistons. Se différencie du saxhorn par sa perce plus grosse (diamètre où se loge l'embouchure) et sa sonorité plus douce et plus ronde. Se joue aussi bien en clé de sol (surtout pour permettre le cumul d'instrument avec la trompette) qu'en clé de fa (écriture standard).

La tessiture de cet instrument est baryton et quelque fois, par nécessité, basse. Elle va normallement du do en dessous de la portée de clé de fa (do pédale) au 2ème do en dessus de la portée (contre ut), mais peut être étendue du ré bémol pédale (presque une octave en dessous du do pédale) au contre mi.

Souvent confondu avec le baryton, qui est une forme de saxhorn, mais qui a un son plus clair (il fait partie de la famille des cuivres clairs). De ce fait, il ne faut pas confondre l'euphonium et le baryton à cause de cette différence de forme et de sonorité. Il s'agit là de la majeure différence entre les deux. L'euphonium se joue en clef de fa ou en clef de sol, alors que le baryton se joue uniquement en clef de fa.

L'euphonium est principalement utilisé dans les ensembles à vent (harmonies, fanfares, brass-bands). Dans les brass-bands, il y a généralement deux euphoniums et deux barytons. Il est considéré comme le violoncelle de l'harmonie.

Les euphonistes célèbres sont les frères Child et Steven Mead.
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Le soubassophone

Le soubassophone (ou sousaphone) est un instrument de musique de la famille des cuivres, apparenté au tuba-contrebasse, et souvent confondu avec l'hélicon.

Inventé par John Philip Sousa (États-Unis) à la fin du XIXe siècle, il présente sur le tuba l'avantage d'être porté sur l'épaule, d'une façon équilibrée, sans être en porte-à-faux avant comme le tuba. Ceci lui permet d'être joué en marchant sans trop de fatigue, d'où son grand succès dans les fanfares. Le soubassophone est fréquemment utilisé dans les orchestres de jazz traditionnel (Dixieland).

Le soubassophone est un instrument transpositeur en Si bémol (on en trouve aussi en Fa et en Mi bémol) ; il comporte en général 3 pistons comme la trompette (parfois 4 ) pour une tessiture située deux octaves plus bas. Ses caractéristiques les plus marquantes sont d'une part le corps de l'instrument qui entoure le musicien, et d'autre part le pavillon surdimensionné situé au-dessus de sa tête, démontable et orientable, souvent dirigé vers l'avant. C'est à ce niveau-ci qu'il se distingue de l'hélicon qui a lui un pavillon beaucoup plus modeste et ne sortant pas du plan d'enroulement de l'instrument (comme un cor). L'hélicon est préféré au soubassophone pour les défilés montés, le pavillon n'étant pas déporté et offrant moins de prise au vent.
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