Il fait bon vivre dans notre commune ....

Vous pouvez visiter le site officiel de la commune d'Arques la bataille sur  : http://www.ville-arques-la-bataille.fr/

Situation de la ville

Arques-la-Bataille est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime et la région Haute-Normandie.
Les habitants sont les Arquais.
Arques-la-Bataille, dont le climat est influencé par la proximité de la Manche, est située à 6 km de Dieppe. Les rivières ont formé un paysage vallonné surmonté de plateaux crayeux. Du château d'Arques-la-Bataille, on peut observer trois vallées principales : les vallées de l'Eaulne et de la Béthune, qui entourent le plateau d'Aliermont, et la vallée de la Varenne

Ces trois rivières, qui prennent naissance aux abords de la boutonnière du pays de Bray, se retrouvent sur le territoire de la commune pour former le fleuve côtier nommé « l'Arques », dont l'embouchure constitue le port de Dieppe.

Arques-la-Bataille au débouché des vallées de la Varenne et de la Béthune, au pied de sa forêt domaniale d'une superficie de 1000 ha.
Commune du Petit Caux.

En 2006, Arques comptait 2486 habitants.
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Le vieux château de Guillaume

En 1035, le duc de Normandie Robert le Magnifique meurt en croisade. Il laisse pour héritier un enfant de 7 ans, Guillaume le Bâtard, qui va devoir affronter la révolte de ses oncles paternels:Mauger archevêque de Rouen et Guillaume, comte d'Arques.
Situé à une lieue et demie au sud-est de Dieppe, le chateau d' Arques s'élève sur une colline aride et rocailleuse dominant deux vallèes et entouré d'un fossé immense, creusé de main d'homme. Il était entouré à l'origine d'une palissade de protection. La construction du château aurait eu lieu entre 1040 et 1045 par Guillaume d'arques. Construit de bois et de terre, il s'élève sur cette butte naturelle.
A peine construit, son neveu Guillaume le conquérant assiège le château de son oncle félon en révolte, que la famine fait capituler en 1053 après un an de pénible siège.
Cet événement restera marqué dans l'esprit des duc de Normandie qui veilleront
toujours à s'assurer la fidélité de cette place forte.
En 1123 le plus jeune fils de Guillaume le conquérant devenu  Henri 1er roi d'Angleterre renforce le château d'un donjon carré et d'une muraille. En 1145, Étienne de Boulogne et  Geoffroy Plantagenêt se disputent le Duché de Normandie sous ses murs. Geoffroy Plantagenêt s'en empare aprés un autre siége.
En 1204, Philippe Auguste annexe la Normandie et s'empare du château de
Richard Coeur de Lion : c'est la dernière forteresse normande à se rendre au roi de France. 
En 1355, le donjon est restauré, le puits alimentant le chateau  a alors une profondeur de 106 métres. 
En 1367 Charles V fait faire "des ponts neufs et une neufve porte au chastel d'Arques".(pont levis arrière)
Pendant la guerre de cent ans, la citadelle est le lieu de nombreux affrontements, passant de l'un à l'autre à plusieurs reprises. Talbot et Warvick s' en emparent le 27 janvier 1420.
En 1431, c'est le capitaine Bouteiller, qui livre Jeanne d'Arc au bourreau.
Charles le téméraire incendie le bourg en 1472, mais le château résiste.
En 1544 et 1545, le roi François Ier effectue de fréquents séjours à Arques pour suivre les travaux du bastion d'artillerie de l'entrée du château, avec ses quatre tours renforcées .
Le Duc de Bouillon, chassé de dieppe par les protestants s'y réfugie les 5 et 6 mai 1562.
En 1589 Henri IV y installera ses batteries pour battre le duc de Mayenne.( Par erreur les canons détruisent le porche de l'église).
En 1708, Louis XIV déclare la vieille citadelle "impropre au service".Abandonné militairement à partir de 1668 le démantèlement de l'édifice commence.
De 1735 à 1771 le chateau est transformé en carriére ( sans autorisation).
Louis XVI désaffecte la citadelle dont les habitants sont autorisés à prendre les pierres.
En 1792, le monument  bien national  est vendu à Louis Jean Félix Reine, d'Arques.
En 1814, le propriétaire admet la visite contre un droit d'entrée.
En 1836, une bande noire se propose d'en assurer la démolition complète et d'en revendre les matériaux. Un mouvement d'intérêt pour cette ruine formidable s'organise autour d'Achille Déville, M. Jules Reiset (propriétaire) et Mme Reiset, amateurs passionnés, l'achètent pour lui éviter cette destruction.
En 1860, des pièces furent aménagées en un musée.
En 1868, L'état en devient propriétaire pour 60.000 francs (or )et le classe Monument Historique en 1875. L' intérieur fut nettoyé des herbes, des arbustes et de quelques arbres qui y poussaient. Quelques pièces y furent aménagées  en musée.
Un gardien faisait visiter, non sans humour.
Par exemple, il montrait le crâne d' Henri IV, à l' âge de 16 ans !
Il se nommait Joseph Ephréme .
Ce musée existait encore à la veille de la guerre 14-18, voire même après.
Mais ferma définitivement en 1939, avec la seconde guerre mondiale. il fut occupé par l'armée allemande qui chassa le gardien.
Il servit alors, de poste de surveillance avec D.C.A et un dépôt de munitions y fut même installé.
Mais à la débâcle de 1944, les occupants durent se retirer en faisant sauter les munitions et laissèrent derrière eux,un château très délabré, avec une maison du gardien complètement détruite.
A la fin des années 70, un dernier gardien journalier commentait les visites.
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L'église Notre Dame

Haut lieu de l'art gothique et de la renaissance, l'église d'arques est un vaste édifice de lumière.
Les fenêtres de l'abside présentent un ensemble de vitraux, fortement restaurés au XIX ème siècle mais datant pour certains du XVIe siècle .
Ils  justifient, à eux seuls, le détour si son magnifique et rare jubé ne leur ravissait la vedette.
Comme étrangère aux rixes et à leur tumulte sanglant, l'église  Notre-Dame d'Arques-la-Bataille, joyau du gothique flamboyant, est sertie au coeur du bourg.
Incendiée en 1472 par les troupes de Charles le Téméraire, elle fut reconstruite à partir de 1515 et surmontée d'un nouveau clocher en 1633,
qui lui apporta sa touche finale.
La  nef, la partie la plus ancienne, remploi de l'édifice du XV ème siècle, fut couverte en 1583 
d'un joli berceau de bois sculpté ornementé de clefs pendantes et de têtes sculptées sur les sablières.
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L'orgue et le jubé

Le jubé

A la jonction du choeur et de la nef s'élève un magnifique jubé de pierre blanche, principal ornement de l' édifice.
De style renaissance, cet ouvrage en appui sur trois arcs de plein cintre marque est une pièce rare car ses tribunes en pierre, 
nombreuses au moyen âge, furent presque toutes détruitent au XVIIIème siècle.
Autrefois, c'est du haut de cette plate-forme élevée qu'étaient solennellement prononcées certaines lectures, le nom même de jubé étant tiré d'une formule liturgique ancienne : Jubé, Domine, Benedicere. 
Depuis 1998 il est surmonté d' un orgue d'une grande beauté.

L'orgue

En 1998, un film a été tourné pendant toute la durée de la construction de l'orgue neuf, installé sur le jubé de l'église. De la conception de l'instrument dans les bureaux de Michel Giroud j'usqu' à l'assemblage final sur le jubé de l'église...
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L'ancien bailliage royal

Construit en briques et silex le bailliage est détruit en grande partie en 1472 par les troupes de Charles le téméraire.
Reconstruit durant les deux dernières années du règne de louis XI, 
il est achevé en 1483 par Roger Goujon.
Il est inspiré par le style du Plessis-Lés-Tours, résidence de Louis XI.
La croissance de Dieppe entraîne sa disparition progressive comme centre administratif et juridique jusqu'à la révolution de 1789, qui achève de lui ôter ses anciennes fonctions.
En haute Normandie, c'est le seul bailliage intact qui demeure.
Les présences royales de François 1er, d'Henri II et d'Henri IV témoignent de son importance.
Il a ainsi porté le nom de " bailliage d'HenriIV".
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Le manoir d'Archelles

Un avant-corps fortifié garde l'entrée de la cour derrière lequel s'élève le bâtiment principale de cette demeure de la seconde moitié du XVI siècle.

La monotonie des façades est rompue par une décoration géométrique en silex de différentes couleurs. La robustesse de deux tours et l'étroitesse du porche voûté rappellent la vocation défensive de l' édifice.
Élevé par Nicolas de Rassent dont les descendants seront gouverneurs du château d'Arques. Cette famille émigrera à la révolution.
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La maison de Ducrotay de Blainville

C'est la maison natale d' Henri Marie Ducrotay de Blainville, né à arques en 1777.
Élève du zoologiste Cuvier, membre de l'institut et professeur d' anatomie et de zoologie au muséum d'histoire naturelle de paris.
Blainvillle est l'un des naturalistes les plus réputés du XIX siècles.
Il meurt subitement le 1er mai 1850 à "l'embarcadère du havre", actuelle gare Saint-Lazare.
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La mairie

Jusqu'au milieu du XIX siècle, une halle occupe le centre de la place Desceliers et abrite l'administration municipale et l'école. Cette dernière est une grande et unique salle ou se pratique la méthode dite de " l'enseignement mutuel".
En 1862, la halle est détruite et laisse place à l'actuelle mairie.
Depuis 1935, date de la construction du groupe scolaire, la mairie n'abrite plus de salles de classes.
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Le cimetière des cafres

Ce cimetière militaire compte 311 tombes de chinois, hindous et surtout de cafres.
En 1917, l'armée anglaise, qui contrôle alors une importante zone d'activité militaire prés de Dieppe fait venir des travailleurs des différentes régions de son empire colonial, et en particulier des cafres originaires du sud de l'afrique.
Le cimetière est de nos jours entretenu par le gouvernement britannique.
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Merci beaucoup à Dominique Pilon, vous pouvez visiter son site sur  : http://persocite.francite.com/dompilon/
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Site web créé par Rachel BloquetDernière mise à jour : Dimanche 24 août 2008